Valorisation
Publié le 28/11/2019
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C’est fou ce qu’on recycle chez votre garagiste !
Dans le cadre de ses activités d’entretien et de réparation automobile, votre garagiste produit de nombreux déchets, dangereux ou non. Il a l’obligation de les trier de manière sélective, puis d’en confier la collecte et le traitement à des prestataires agréés.
Cette procédure réglementaire a le double avantage d’éviter toute risque de pollution environnementale et de permettre la valorisation d’une grande partie des déchets.
En voici quelques exemples !
Une seconde vie pour les huiles de vidange
L’huile de vidange, ou huile moteur usagée, peut être raffinée en fin de vie pour en retirer ses polluants. Cela consiste à filtrer les contaminants présents dans l’huile. Une fois ces contaminants filtrés, l’huile ou le lubrifiant a une qualité égale à celle d’une huile neuve. Utiliser de l’huile raffinée une nouvelle fois diminue notre consommation de pétrole et contribue à protéger l’environnement.
Un nouvel usage pour les liquides de refroidissement
Ils sont traités par filtration fine, un procédé qui consiste à séparer mécaniquement les phases solides (impuretés) des phases liquides (eau + monoéthylène glycol). Une fois régénérés, ces liquides sont utilisées dans les activités industrielles, comme la fabrication d’antigel pour le secteur automobile, les applications d’additifs dans le secteur du bâtiment.
Les filtres à huile ont de la ressource
Le procédé exclusif élaboré par CHIMIREC consiste à séparer les trois composants des filtres, soit l’huile, le papier et le métal,
en vue de leur valorisation :
- Recyclage des huiles (23 %), par régénération ou valorisation énergétique, dans des sites de traitement spécialisés ;
- Réutilisation du métal (40 %) ;
- Transformation du papier et autres ( 37 %) en combustible pour les réseaux de cimenterie.
Les pneus roulent vers d’autres horizons
S’ils ne peuvent être rechapés, ils peuvent servir à maintenir des bâches d’ensilage agricole, ou comme remblais dans le génie civil.
Une fois transformés en granulat, on les retrouve dans la fabrication des terrains de sport ou des sols souples.
Broyés, ils sont réduits à l’état de « poudrette de caoutchouc » qui est utilisée comme liant dans les bitumes, dans les murs anti-bruit ou pour les courts de tennis.
Les pneus possèdent aussi un pouvoir calorifique intéressant et sont en mesure d’alimenter les fours des cimenteries.
Le plomb des batteries, c’est précieux
La valorisation des batteries d’automobile permet d’économiser l’utilisation du plomb, qui est une ressource naturelle épuisable. Une fois isolé, le plomb est fondu puis affiné pour être recyclé. Quant au polypropylène contenu dans l'enveloppe plastique des batteries, il est lavé puis granulé afin de rentrer dans la constitution de nouvelles matières plastiques.
CHIMIREC, spécialiste historique du secteur automobile
Le Groupe CHIMIREC prend en charge l’intégralité des déchets d’atelier de réparation automobile :
Collecte des huiles noires usagées depuis 1958 :
Taux de valorisation : 87 %
Quantité d’huiles collectées : 80 000 tonnes/an
Valorisation des filtres à huile depuis 1996 :
Taux de valorisation : 100 %
Régénération des liquides de refroidissement usagés depuis 2014 :
Taux de valorisation : 99,5 %
Collecte des déchets non dangereux depuis 2014 :
Pare-brise, pare-chocs, cartons, ferraille et aluminium…
Taux de valorisation : 82 %