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La climatisation, c’est chaud pour la planète…

La climatisation, c’est chaud pour la planète…

Environnement

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La climatisation, c’est chaud pour la planète…

C’est un fait établi, nous vivons un réchauffement climatique et les températures estivales croissantes incitent de plus en plus à climatiser nos maisons, nos bureaux, nos voitures. Seulement, ces équipements, sources de fraîcheur et de confort de vie, sont non seulement énergivores mais aussi néfastes pour l’environnement. Le refroidissement de nos lieux de vie aggrave le réchauffement climatique.

En 2019, l’Agence internationale de l’énergie a estimé que le nombre de climatisateurs dans le monde passerait de 1,6 milliard d’unités à 5,6 milliards d’ici 2050, soit une multiplication par 3,5 fois. Aux Etats-Unis comme au Japon, 90 % des foyers possèdent déjà une climatisation alors qu’en Europe, seulement 20 % des ménages sont équipés. Mais il est clair que les canicules à répétition dans nos régions vont engendrer une augmentation de ce taux.

Gaz à effet de serre et surconsommation électrique

  • Les fluides frigorigènes utilisés par les appareils de climatisation ont un potentiel de réchauffement climatique élevé lorsqu’ils sont rejetés dans l’atmosphère. D’où l’importance d’une maintenance régulière de ces appareils pour éviter les fuites et de les confier à des professionnels de la gestion des déchets lorsqu’ils arrivent en fin de vie. Et même si la règlementation actuelle a imposé des fluides frigorigènes moins destructeurs pour la couche d’ozone, ils contribuent fortement à l’effet de serre. Dans le meilleur des cas, et malgré les mesures de prévention et de collecte imaginées, l’Ademe prévoit une émission de plus de 5 millions de tonnes équivalent CO2 de ces fluides en 2025, la climatisation automobile étant responsable à hauteur de plus de 30 %.

  • Très énergivore, la climatisation génère désormais en période estivale des pics de consommation électrique identiques à ceux constatés durant les vagues de grand froid hivernal. Or, au niveau mondial, une grande partie de l’électricité est produite par des industries polluantes comme les centrales à charbon ou à gaz.

 

Les conseils à suivre

Lorsqu’on souhaite s’équiper d’un climatisateur, l’Ademe recommande d’être attentif à l’étiquette énergie pour repérer les équipements les plus sobres. Celle-ci indique la classe énergétique de l’appareil (de A pour les plus performants à G), la consommation énergétique annuelle, la puissance, l’EER (coefficient d’efficacité frigorifique) et le niveau sonore.
L'Ademe conseille également que la pièce climatisée soit à une température de 26°C au plus bas et qu'il n'y ait pas plus de 5 à 7°C de différence entre intérieur et extérieur. C'est aussi un moyen de moins consommer d’électricité.
N’oublions pas non plus les réflexes de bon sens pour minimiser son usage de l’air conditionné comme aérer une pièce le matin de bonne heure, avoir une bonne isolation, s’équiper de store ou de volet, qui permettent de garder la fraîcheur dans une pièce.

Climatisation solaire et bio-climatisation

Des solutions alternatives plus écologiques :

  • Le climatiseur solaire fonctionne sur le principe d’absorption ou d’adsorption en utilisant une source d’énergie renouvelable et gratuite. Si l’économie énergétique réalisée est conséquente, le coût d’installation représente un investissement financier important.

  • La bio-climatisation ou rafraîchisseur d’air évaporatif (RAE) est basée sur un phénomène naturel de refroidissement, l'évaporation de l'eau. Ce procédé, calqué sur le principe de la transpiration humaine, permet de rafraîchir la température d’une pièce de - 5 °C en moyenne, voire plus selon le niveau d’humidité de l’air.

 

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