Environnement
Publié le 25/07/2022
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La pollution de l’air, d’où vient-elle ?
Transports, chauffage des bâtiments, agriculture, industries, producteurs d’énergies, brûlage à l’air libre des déchets : la pollution de l’air provient majoritairement des activités humaines. Ses effets sont néfastes pour la santé humaine et l’environnement. En France, chaque année, la pollution de l’air aux particules fines est responsable de 48 000 décès, sans parler des maladies dont elle aggrave les symptômes.
Les directives européennes fixent des valeurs limites pour certains polluants dans l’air à partir d’études épidémiologiques conduites notamment par l’Organisation mondiale de la santé. Malgré une tendance à l’amélioration de la qualité de l’air au cours des vingt dernières années, ces valeurs limites sont loin d’être partout respectées. La France est d’ailleurs engagée dans deux pré-contentieux européens pour la teneur en particules (PM10) et en dioxyde d’azote (NO2) dans une vingtaine d’agglomérations.
Quels sont les polluants ?
Les transports, le chauffage des bâtiments, l’agriculture, les industries et les producteurs d’énergies, le brûlage à l’air libre des déchets, émettent non seulement des polluants dans l’air que nous respirons, mais aussi des gaz à effet de serre responsables du changement climatique (gaz carbonique, méthane, protoxyde d’azote, gaz fluorés…).
On distingue les polluants primaires, ceux qui sont émis directement depuis une source donnée, et les polluants secondaires, ceux qui se forment dans l’atmosphère par réactions chimiques de gaz entre eux.
Au-delà des particules, les principaux polluants sont :
- certains gaz : oxydes d’azote, ozone troposphérique, ammoniac, dioxyde de soufre, monoxyde de carbone ;
- les composés organiques volatils : benzène, formaldéhyde, isoprène…;
- les polluants organiques persistants dont les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) ;
- les métaux lourds : plomb, mercure, cadmium, nickel…;
- les polluants biologiques : légionelles, pollens, moisissures ;
- les résidus de pesticides, polluants observés depuis peu.
L’ozone, ce qu’il faut savoir
Naturellement présent dans la stratosphère (de 10 à 50 km du sol), il constitue la couche d'ozone, qui nous protège des rayons ultraviolets. C’est ce qu’on appelle le « bon » ozone. Mais il existe le « mauvais » ozone, formé dans la troposphère (du sol jusqu’à 10 km d’altitude), à partir de polluants gazeux (oxydes d’azote, composés organiques volatils…) sous l'effet du rayonnement solaire. Cet ozone est donc un polluant secondaire qui a des effets nocifs sur la santé et les écosystèmes. Il constitue l'un des principaux gaz à effet de serre.
Quelques chiffres
- Les oxydes d’azote : 63 % émanent du transport routier Diesel.
- Les particules (PM10) : 33 % sont émises par le chauffage au bois et les feux de déchets verts et 32 % des secteurs de la construction et de l’industrie.
- Les composés organiques volatils : 46 % proviennent du chauffage au bois et l’utilisation domestique de solvants et 41 % des secteurs de la construction, des industries chimiques et agro-alimentaire.
- Le dioxyde de soufre : 75 % sont dus au raffinage de pétrole, aux matériaux de construction, à la métallurgie, la chimie et les centrales thermiques.
- L’ammoniac : 94 % proviennent de l’élevage, l’épandage et la fertilisation minérale.
Source : ADEME - Chiffres CITEPA 2019 (pour l’année 2017)
L’INFO CHIMIREC I À propos des composés organiques volatils (COV)
Même si les activités de CHIMIREC émettent peu de composés organiques volatils (COV), le Groupe a souhaité être plus exigeant que la réglementation rigoureuse existante en captant les COV à la source. Dans les zones les plus exposées, des systèmes de captage et de traitement ont été installés. Et, en complément de son Plan de Surveillance de l’Environnement, CHIMIREC Valrecoise a confié au bureau d’étude APILAB la mise en place d’un programme de biosurveillance par l’abeille.
L’objectif : évaluer le niveau global d’imprégnation de l’environnement en Composés Organiques Volatils (COV).