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Les composés organiques volatils (COV)
Une pollution atmosphérique à réduire

Site CHIMIREC Aulnay-sous-Bois, unité de fabrication de combustible de substitution énergétique (CSE). Équipement de gestion des COV, un piège à poussières et deux filtres à charbon actif.

Réglementation

Les composés organiques volatils (COV)
Une pollution atmosphérique à réduire

Les composés organiques volatils sont d’origines diverses et très souvent non identifiables par le commun des mortels. Il n’en demeure pas moins qu’ils présentent des risques notables pour la santé humaine et pour l’environnement en contribuant à la pollution atmosphérique et au réchauffement climatique.

La qualité de l’air que nous respirons, à l’extérieur comme à l’intérieur de nos maisons, telle est bien la question posée par la présence de composés organiques volatils dans notre vie quotidienne. Car, oui, ils n’émanent pas des seules activités industrielles. Ils peuvent être présents dans les peintures, les vernis, les solvants, les produits de nettoyage que nous utilisons, et aussi des carburants. Y être exposés de façon prolongée nuit à la santé, car ils sont susceptibles de provoquer des maladies respiratoires chroniques, voire des cancers. C’est pourquoi, les réglementations environnementales veillent à réduire leurs émissions dans l’air que nous respirons et imposent des obligations strictes aux installations industrielles.

 

Quels sont les principaux COV ?

Les composés organiques volatils les plus fréquents, dans l’air extérieur et/ou intérieur, sont l’acétaldéhyde, le benzène, le dichlorométhane, le formaldéhyde, le perchloroéthylène, le toluène, le xylène.

Ils ont des sources variées, sachant que les plantes, les feux de forêt et les volcans émettent eux aussi des COV mais que les activités humaines sont majoritairement responsables de la présence de COV dans l’atmosphère.

Les industries chimiques, pétrochimiques et manufacturières figurent en tête de liste.

Dans nos maisons, on les retrouve dans des produits d’usage courant, comme les produits de nettoyage, les désodorisants, les produits cosmétiques, les colles, ainsi que les meubles, les peintures, les vernis, etc. Il est d’ailleurs recommandé de bien aérer les espaces intérieurs pour limiter la concentration et l’exposition à ces polluants. Le trafic routier représente aussi une source significative d’émissions de COV générées par les véhicules à moteur.

 

Qu’en est-il pour les activités de gestion des déchets ?

Les installations classées pour la protection de l'environnement (ICPE) sont soumises à une réglementation sur les émissions de composés organiques volatils. 

À ce titre, tous les sites du Groupe CHIMIREC répondent aux normes obligatoires en matière de maîtrise des rejets atmosphériques. De plus, dans une volonté de préserver la santé de ses collaborateurs, le Groupe a mis en place des systèmes de captation et de mesure des émissions sur tous les postes de travail, afin de ventiler les zones qui le méritent et d’envisager des mesures correctives, le cas échéant. 

Les opérations de déconditionnement de déchets (peintures, huiles…) et de broyage sont les étapes qui génèrent le plus d’émissions de COV et de poussières. Or, le broyage de déchets, comprenant des peintures, fait partie intégrante de la chaîne de fabrication de combustible de substitution énergétique (CSE). C’est pourquoi, le Groupe CHIMIREC a prioritairement équipé ses unités de production (CHIMIREC Javené, CHIMIREC Aulnay-sous-Bois, CHIMIREC Malo, CHIMIREC CDS, CHIMIREC Delvert…) de systèmes de captation qui aspirent les COV et les traitent par système de filtration au charbon actif. Plus sophistiqués encore, les sites de Javené et d’Aulnay-sous-Bois sont dotés d’un système d’analyse en continu de la qualité du rejet atmosphérique

Si ces équipements représentent de lourds investissements financiers (700 000 € de coût de fonctionnement annuel pour CHIMIREC Javené), ils préfigurent l’évolution des réglementations sur les émissions industrielles, dans le cadre de la révision de la directive IED 2.0.

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