Environnement
Publié le 20/05/2014
(1)
Les liquides de refroidissement régénérés à 99,5 %
Où trouve-t-on les liquides de refroidissement souillés ?
Ils proviennent de la vidange des circuits de refroidissement des véhicules ou bien des systèmes de refroidissement industriel. Classés déchets dangereux, ces liquides sont composés d’éthylène glycol et de propylène glycol en solution dans de l’eau. Ils ne doivent pas être jetés à l’égoût, ni mélangés aux huiles usagées. La règlementation impose qu’ils soient stockés dans des fûts ou cuves étanches avant d’être collectés par un prestataire agréé.
CHIMIREC, spécialiste de la collecte et du traitement des déchets, assure la valorisation et la régénération des liquides de refroidissement.
La valorisation par évapo-incinération
Ce procédé consiste à séparer l’eau de la phase organique par évaporation. L’eau polluée est ensuite, soit oxydée thermiquement à 850°C, soit condensée et traitée avant rejet dans le milieu naturel. Quant à la phase organique, elle est valorisée comme combustible de substitution en co-incinération.
La régénération par ultrafiltration fine : une innovation CHIMIREC
Lors du salon Equip’Auto 2009, CHIMIREC a reçu le Trophée d’Or de l’innovation automobile pour son procédé de valorisation par ultrafiltration fine. Il s’agit d’un traitement physique par qui permet d’épurer et de clarifier le glycol dilué et usagé.
Cette technique de valorisation innovante a été mise en place par le pôle recherche et développement du Groupe CHIMIREC.
Une fois régénérés, à quoi servent les liquides de refroidissement ?
Selon leur qualité de limpidité, ces liquides régénérés sont utilisés soit :
* dans le secteur automobile, notamment pour la fabrication d’antigel;
* dans le domaine du bâtiment pour des applications d’additifs;
* dans le traitement des eaux.
CHIMIREC s’engage pour le développement durable
Dans un souci de proximité et d’économie de transport, CHIMIREC dispose de deux installations en France permettant la régénération de ce déchet. La première, CHIMIREC PPM, se situe à la Roche Clermault (cette société prend également en charge la valorisation des huiles claires) et la seconde, opérationnelle depuis le début d’année 2014, a été installée sur la plate-forme de collecte CHIMIREC Socodeli de Beaucaire (Gard).
Déposer un commentaire
Guillaume - 26/10/2015 15:45:03