Environnement

Publié le 29/06/2020

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Manger sans gaspiller, quelques bonnes recettes à noter !

Durant la période de confinement que nous venons de vivre, nombreux furent les Français à découvrir ou redécouvrir les plaisirs de cuisiner. Les petits plats faits maison ont retrouvé une place de choix au menu du jour ! On le sait, ils sont meilleurs pour la santé que ceux préparés par l’industrie agroalimentaire. Espérons aussi que le gaspillage alimentaire soit sorti des mauvaises habitudes !? 

Le Pacte national de lutte contre le gaspillage alimentaire poursuit l’objectif de réduire de 50 % le gaspillage sur toute la chaîne alimentaire avant 2025. Car, il faut le savoir, chaque Français jette en moyenne 30 kg d’aliments consommables par an, dont 7 kg encore emballés *. Et notre poubelle compte 27 % de déchets organiques, composés d’épluchures de légumes et de fruits comme de restes de repas.

Les réflexes anti-gaspi

Faire ses courses de façon raisonnée

Anticiper les menus des jours à venir permet de rationaliser ses courses en n’achetant que ce dont vous avez besoin.

Se méfier des offres promotionnelles, du type ”pour 2 produits achetés, le 3e offert” lorsqu’on n’est pas sûr de consommer le fameux ”3e offert” !

Vérifier les dates de péremption pour s’assurer de pouvoir consommer les produits dans les délais.

Réfrigérateur bien rangé, gâchis écarté

Repérer les produits déjà entamés et les remettre sur le devant de la scène, avant qu’ils restent oubliés au fond du réfrigérateur et finissent à la poubelle. Même chose pour les fruits et les légumes, surtout s’ils commencent à s’abîmer : il est temps de les manger !

Bien cuisiner, sans trop en faire

Veiller à cuisiner des portions adaptées au nombre de personnes présentes à table afin d’éviter les restes qui ne seront pas mangés. À moins que vous ayez dans l’idée de congeler le reste d’un plat pour un repas ultérieur. De la même manière, rien ne sert de composer des assiettes trop copieuses qui ne seront pas finies. 

Et si, en dépit de ces précautions, restes de nourriture il y a, bien les emballer et les placer au réfrigérateur.

Et les restes alors ?

Nombre de restes peuvent être resservis à l’occasion d’un autre repas, soit tels quels, soit transformés en compote, soupe, purée, pain perdu… Pensez-y, tout vaut mieux que la poubelle !

Composter, c’est une bonne idée !

Lorsqu’on a la chance d’avoir un jardin, le compost constitue un excellent fertilisant naturel. Néanmoins, pour bien réussir son compost, il est bon d’alterner les épluchures de cuisine avec des feuilles mortes pour qu’il ne soit pas trop humide. Il faut éviter d’y mettre des restes alimentaires composés de viande ou de poisson qui risquent d’attirer les rongeurs !

Les collectes de déchets alimentaires

De plus en plus de mairies ont instauré un nouveau geste de tri assorti d’une poubelle marron mise à disposition des administrés. Cette collecte spécifique permet de réduire le volume des déchets à incinérer ou à enfouir. De plus, ces déchets alimentaires sont valorisés. Par exemple, la Ville de Paris les utilise pour faire du terreau destiné aux agriculteurs ou bien les transforme en biogaz pour faire rouler les bus et les camions-bennes.

Quels sont les déchets alimentaires collectés ?

• Préparation de repas : épluchures de légumes, de fruits, coquilles d’œuf, découpes de viande et de poissons …
• Restes de repas : tous les restes de légumes, de fruits, les salades, avec ou sans sauce, les pommes de terre, pâtes, riz, tous les restes de viande, de charcuterie, de poisson … y compris coquillages et crustacés (coquilles d’huîtres, de moules …) les restes de fromage, de pain, de pâtisserie…
• Fin de repas : les sachets de thé, les filtres à café et les serviettes de table en papier
• Produits alimentaires périmés, débarrassés de leurs emballages.

En résumé…

Règle n°1 : cessons de gaspiller

Règle n°2 : compostons ou trions pour valoriser les déchets organiques.

 * Source : ADEME

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