Le blog de CHIMIREC - Bleu, Blanc, Vert Le blog de CHIMIREC - Bleu, Blanc, Vert

Masques, seringues, auto-tests : les déchets du Covid

pollution covid 19

Actus de l'auto

(0)

Masques, seringues, auto-tests : les déchets du Covid

Il est loin le temps du premier confinement qui laissait espérer une nouvelle ère écologique. Et pourtant, on avait commencé l’année 2020 par l’entrée en vigueur d’une loi majeure dans le domaine du développement durable :

  • Interdiction des gobelets, des couverts et des assiettes jetables
  • Des pailles en plastique qui torturent nos tortues (Vous noterez la très belle allitération !-))
  • Des confettis en plastique et des boîtes en polystyrène

Deux ans après, c’est l’OMS (Organisation mondiale de la Santé) qui tire sur la sonnette d’alarme et publie un rapport sur les déchets du Covid.

Plus de 200 000 tonnes de déchets « nouveaux » selon l'OMS

Les masques, les seringues, le matériel de dépistage, sont autant de déchets nouveaux dont on n’a pas anticipé la collecte et la revalorisation. L’Agence pour la diffusion de l’information technologique (ADIT) a estimé à 40 000 tonnes le poids de déchets non recyclés produits par les masques en 2020 (voir notre article dédié). Si des solutions sont mises en place depuis, le rapport de l’OMS prévient des conséquences sur la santé humaine et environnementale si des bonnes pratiques de gestion de ces déchets ne sont pas mises en place.

Le problème de la revalorisation

Potentiellement contaminés et contaminants, ces déchets ne peuvent pas être gérés comme les autres et demandent un traitement particulier. C’est pour cela qu’ils ne vont pas dans nos bacs jaunes de tri, mais dans la poubelle, bien fermée pour ne pas risquer de perdre nos microbes et que d’autres les ramassent.
Quelles pistes de recyclage pour les masques dans ce cas ?
S’il est impossible de supprimer les masques, il faut au moins en utiliser le moins possible ! Plus exactement les utiliser le plus longtemps possible sans prendre de risque évidemment. C’est ainsi que l’OMS préconise l’utilisation des autoclaves pour les professionnels de santé. Pour les autres, un cycle de machine à laver suffira à prolonger la vie de notre masque. Parallèlement, des solutions se mettent en place et des spécialistes arrivent sur le marché : des collecteurs de masques !

Collecte et revalorisation des déchets

C’est un vrai métier que celui de collecter et de donner une nouvelle vie aux déchets. Chez Chimirec, nous l’exerçons depuis 1958 et nous savons qu’à chaque déchet, une réponse adaptée aux enjeux environnementaux et économiques existe.
Si aujourd’hui nous réussissons le pari de réduire l’impact des déchets sur l’environnement, c’est grâce à la mise en place d’un process de tri et de collecte. Il en va de même pour les déchets du Covid, et nous savons que leur collecte est l’élément premier d’une chaîne de recyclage. C’est pourquoi des entreprises mettent en place des collecteurs afin de donner une nouvelle vie à ces nouveaux déchets.
Selon l’Ademe, le recyclage d’une tonne de masques en polypropylène permettrait l’économie de 2820 kg de CO2 et de 830 kg de pétrole brut. De quoi faire réfléchir à l’endroit où l’on dépose son masque…

Déposer un commentaire
Laissez un commentaire

* champ obligatoire