Actus Chimirec
Publié le 21/03/2023
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Sauver l’anguille européenne : Aretzia soutient cette cause environnementale
Filiale du Groupe CHIMIREC depuis 2018, l’entreprise Aretzia est implantée à Paimboeuf en bord de Loire (44). Dans le cadre de son engagement pour la préservation de l’environnement, Aretzia a décidé de contribuer financièrement aux opérations de repeuplement de l’anguille, espèce en danger d’extinction.
Aretzia est spécialisé dans le traitement d’effluents industriels et de déchets hydrocarburés en provenance des industriels et collecteurs des régions Bretagne et Pays de la Loire. Ses activités s’inscrivent dans une démarche de préservation de l’environnement, alliée à un objectif de valorisation optimale des déchets collectés. Comme l’explique Alan Cariou, directeur d’Aretzia : ” le traitement de ce type de déchets dangereux requiert de solides compétences techniques de la part de notre équipe de huit collaborateurs. Leur expertise combinée aux infrastructures dont nous disposons sur le site nous permettent d’atteindre un taux de valorisation de 93 %, un vrai point fort sur le marché du traitement des effluents. Sur 100 kilos de déchets traités, seuls 7 kilos sont orientés vers la destruction. Après un traitement en trois phases, nous sommes en mesure de rejeter en Loire des eaux parfaitement conformes aux règlementations. Pour nous, la Loire, c’est comme un partenaire de travail. Un partenaire indispensable, sans qui nous ne pourrions pas exercer nos activités. C’est pourquoi, alors que nous recherchions des actions à mener en faveur de l’environnement, nous avons souhaité nous associer au programme de repeuplement de l’anguille dont les opérations sont organisées par le COREPEM (Comité régional des pêches maritimes et des élevages marins des Pays de la Loire), avec pour partenaires l’Association agréée des pêcheurs professionnels en eau douce de Loire-Atlantique (AAPPED 44), l’Association pour le repeuplement de l’anguille en France (ARA France) et le Syndicat mixte pour le développement de l’aquaculture et de la pêche en Pays de Loire (SMIDAP). ”
Ce qu’il faut savoir sur les anguilles (*)
L’anguille européenne (Anguilla anguilla) est un poisson migrateur remarquable. Elle se reproduit, une seule fois au cours de sa vie, en mer des Sargasses, au large des Bahamas. Commence alors le long voyage marin des larves, portées par le Gulf Stream, jusqu’à nos côtes européennes. À l’approche des estuaires, elles se métamorphosent en civelles qui deviendront des anguilles jaunes. Puis, dix à quinze ans plus tard, l’anguille jaune se sera transformée en anguille argentée, prête à la migration jusqu’à la mer des Sargasses, son lieu de reproduction.
Depuis le début des années 1980, la population des anguilles est en diminution constante dans les rivières d’Europe. Et, en 2009, l’anguille a été classée comme espèce menacée d’extinction.
Les raisons de ce déclin sont multiples, parmi lesquelles :
- la multiplication des grands barrages sur les cours d’eau ;
- la disparition progressive des zones humides (prairies, marais,…) qui sont des habitats privilégiés pour les anguilles ;
- la dégradation de la qualité de l’eau ;
- le braconnage ;
- la pêche en quantité excessive par rapport au stock d’anguilles existant.
Pour enrayer la disparition de l’anguille, l’Union Européenne impose à chaque État l’élaboration d’un plan de sauvegarde et de repeuplement de l’espèce. Le Plan de Gestion de l’Anguille (PGA) français a été approuvé en 2010 par l’Europe.
Mars 2023 : 1 800 kilos de civelles transférées en Loire !
Le repeuplement est en fait un transfert des jeunes anguilles, les civelles, des zones estuariennes vers les sites d'accueil, soit les habitats les plus favorables à leur croissance et leur développement. Ce transfert est le résultat d'une étroite coopération entre pêcheurs, mareyeurs, scientifiques, et services de l'État.
Depuis 2010, douze opérations d’alevinage ont eu lieu en Loire. Le suivi est programmé à six mois, un an et trois ans. Selon les études menées, ces initiatives s’avèrent bénéfiques et la population des anguilles aurait repris son développement.
Début mars, deux nouvelles opérations se sont déroulées, respectivement autour de l’île de Chalonnes-sur-Loire (49) et dans le secteur de La Ménitré (49), à hauteur de 900 kilos de civelles pour chaque lieu. Sachant qu’un kilo compte environ 3 000 civelles !
Aretzia se félicite de pouvoir apporter son soutien financier à la sauvegarde des anguilles de Loire.
Aretzia en chiffres :
- 16 700 tonnes de déchets liquides traités et valorisés en 2022
- Taux de valorisation : 93 %
- Rejet en Loire des eaux traitées : 12 800 m3
(*) Source : ARA France. https://repeuplementanguille.fr/