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Low-technologie et industrie automobile : le retour au bon sens !

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Actus de l'auto

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Low-technologie et industrie automobile : le retour au bon sens !

La low-technologie, ou basse technologie en français, consiste à utiliser des outils et des techniques simples, connus, et déjà éprouvés. À l’inverse de la high-tech, qui propose des technologies complexes, la low-tech opte pour des solutions faciles, plus durables et respectueuses de la planète.

Dans le contexte de l’industrie automobile, la low-tech permet de construire des véhicules avec des pièces simples, faciles à réparer, utilisant des matériaux robustes et sans électronique avancée, à l'image des voitures d’autrefois. Il existe un intérêt croissant pour l'intégration de principes de low-technologie dans le design et dans la fabrication des véhicules, car ils permettent de réduire leur impact environnemental et leur coût.


Comment concevoir une voiture « basse technologie » ?

À l’heure de Tesla, de la conduite autonome, des sièges chauffants et du tout électronique dans une voiture, vous vous demandez comment on peut sortir des automobiles low-tech sans retomber dans la BX ou la 2CV de papi ? C’est possible, grâce à des solutions techniques simples, locales, qui utilisent le moins de ressources possibles et orientées contre l'obsolescence programmée.

Différents éléments de conception dans une voiture peuvent être pris en compte dans la low-technologie :

  • Une mécanique simplifiée ;
  • Moins de pièces ;
  • L’utilisation de matériaux durables et recyclés ;
  • Une maintenance facilitée ;
  • Des moteurs à faible consommation ;
  • Une connectivité minimale ;
  • Une fabrication locale.


Exemple de voiture low-tech : la Gazelle, la 2CV du futur

Le cahier des charges de la 2CV en 1936 était clair et sommaire :

  • Doit permettre de transporter des personnes sur une route ;
  • Doit permettre de transporter les affaires des personnes ;
  • Doit consommer peu d’essence ;
  • Doit être accessible au plus grand nombre en termes d’argent.

Ce cahier des charges low-tech avant l’heure, a largement inspiré les créateurs de la Gazelle, dont l’objectif est de réduire l’impact environnemental de la voiture de 40 %. Composée de 10 pièces de carrosserie (300 en moyenne pour les autres véhicules), issues du recyclage, et pouvant être assemblées en moins d’une heure n’importe où, la Gazelle électrique est l’exemple type de la voiture low-tech. Toujours en attente d’homologation, la petite voiture française devrait sortir en 2024 !

Autre exemple de voiture low-tech, la Dacia Spring, qui a étonné avec son frein à main mécanique, et ses tirettes de chauffage, quand elle est sortie en 2021 : la réduction du prix de revient est souvent un des leviers pour recourir à la basse technologie.

 

Combiner des principes de low-technologie avec des innovations dans l'industrie automobile peut conduire à des véhicules plus simples, durables et abordables, tout en réduisant leur impact environnemental. La low-technologie offre des alternatives intéressantes dans un contexte où durabilité et simplicité gagnent en importance.

Après tout, comme l’expliquait déjà le cahier des charges de la 2CV, l’objectif d’une voiture est essentiellement de vous déplacer, n'est-ce pas ?

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