Actus de l'auto
Publié le 24/01/2023
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Autoconsommation : faisons le point !
En cette période d’austérité énergétique, on pense aux solutions alternatives. Point sur les solutions de production d’énergie individuelle et de sa consommation : l’autoconsommation.
L’autoconsommation, définition
L’autoconsommation est le fait de consommer sa propre production d’électricité. Elle peut s’obtenir grâce à des panneaux photovoltaïques, une éolienne, ou un bon coup de pédale sur un vélo relié à un générateur, comme le font certains Africains ou certains Indiens !
Ne rigolez pas, il existe déjà un vélo de ce type en cours d’industrialisation : le Free electric ! On en parle plus tard…
Ne pas confondre autoproduction et autoconsommation
Dans les deux cas, on produit son électricité en propre.
L’autoconsommation est la part que vous avez produite et consommée, c’est votre capacité à être autonome, sans faire appel au réseau public.
Le taux d’autoconsommation atteint très difficilement les 100 %. Pourquoi ? Parce que sans solutions de stockage, et les aléas de la météo dont dépendent vos panneaux solaires, ou vos éoliennes, il est difficile de produire au moment où on a besoin de consommer. À moins que vos besoins électriques se cantonnent en journée, quand les éléments sont de votre côté.
L’autoproduction est votre capacité à produire de l’électricité.
Exemple : une éolienne vous permet de couvrir 25 % de la consommation de vos appareils électriques. Les 75 % restants ont été couverts par un fournisseur d’électricité via le réseau public. Votre taux d’autoproduction est de 25 %. Vous n’êtes pas autonome, mais une partie de l’énergie utilisée est la vôtre.
Si vous avez tout compris, quand on est autoconsommateur, on est forcément autoproducteur, mais l’inverse n’est pas vrai ! :D
Les chiffres de l’autoconsommation en France
Selon Enedis, le nombre d’installations en autoconsommation individuelle accordées sur le réseau public est de 184 150 au 30 juin 2022. C’est 3,5 fois plus qu’en 2019 ! Et ce chiffre va progresser de manière notable dans les années à venir, grâce aux aides de l’État, à la démocratisation des installations et au développement des solutions de stockage.
Batteries de stockage, parlons-en !
Vous l’aurez compris, le problème est moins de produire de l’électricité que la stocker. Si vous avez un vélo électrique, vous connaissez le problème de la déperdition, causée par le temps et le nombre de cycles de charge et de décharge, et vous savez aussi que dans un VAE, le plus cher, c’est la batterie ;). Côté maison, s’il existe des solutions de stockage de l’énergie solaire, elles sont encore chères. C’est le cas notamment du Powerwall de Tesla qui permet de stocker de quoi alimenter en électricité les appareils ménagers et l’éclairage d’une maison, pour un coût de 7 000 euros environ. Mais d’autres technologies arrivent à pas-de-géant, et nul doute que l’autoconsommation va connaître un gros coup de boost dès le problème de stockage réglé.
Le vélo, une solution d’autoconsommation de dépannage, bien réelle !
Il existe de petites solutions de productions d’énergie qui permettent d’alimenter quelques installations ou appareils, c’est le cas du vélo ! Vous en avez déjà peut-être vus dans les halls de gare pour recharger vos téléphones portables. Un bon coup de pédale peut assurer une alimentation électrique. En Afrique, c’est une source ordinaire de production électrique.
Le nouveau vélo-générateur de l’Indien Manoj Bharvaga permettra quant à lui de couvrir les besoins électriques d’une maison (indienne) après une heure de pédalage.