Environnement
Publié le 28/01/2021
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Comment alléger la facture écologique du numérique ?
Envoi de mails, transmission de dossiers, recherche sur internet, téléchargement de vidéos, visioconférences, etc. Les pratiques numériques ont envahi notre quotidien, dans la sphère personnelle comme professionnelle. Cette véritable révolution technologique, procurant certes bon nombre d’avantages, est une source grandissante de pollution environnementale.
En facilitant et accélérant tous les modes de communication et flux d’informations, nos smartphones, tablettes et ordinateurs font désormais partie inégrante de nos vies. Et, en cette période de crise sanitaire où, notamment, le télétravail s’est fortement développé, nous avons encore multiplié la quantité de nos échanges numériques.
Seulement, cette communication qualifiée de ”virtuelle” a un impact bien réel sur notre environnement : selon l’ADEME, le numérique est responsable aujourd’hui de 4 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, dont 47 % sont dues aux équipements des consommateurs et 53 % aux data centers et aux infrastructures réseau. La forte augmentation des usages laisse présager un doublement de cette empreinte carbone d’ici 2025…
Le saviez-vous ?
- Si internet était un pays, il serait le 3e consommateur mondial d’électricité derrière la Chine et les États-Unis.
- Les vidéos en ligne sont responsables de 1 % des émissions de gaz à effet de serre.
- La consommation d’une box s’élève à 150 à 300 kWh/an, soit autant qu’un grand réfrigérateur.
- 600 kg de matières premières sont mobilisées pour fabriquer un ordinateur de 2 kg.
Adoptons des pratiques numériques moins polluantes !
Oui, chacun à son niveau, peut infléchir quelque peu son impact sur l’environnement.
- Première règle d’or, garder le plus longtemps possible ses équipements (smartphones, ordinateurs et tablettes), les faire réparer dans la mesure du possible et privilégier l’achat de matériel reconditionné. Et, en fin de vie, pensez à rapporter vos appareils informatiques et de télécommunication dans les magasins ou déposez-les dans les déchèteries. Ainsi, ils pourront être recyclés.
- Concernant nos comportements d’utilisation, prenons des habitudes plus responsables pour alléger notre consommation d’énergie et les réseaux d’échanges de données.
- En matière de navigation sur le web, on divise par 4 les émissions de gaz à effet de serre en allant directement à l’adresse du site, d’où l’intérérêt de créer des favoris, de consulter l’historique, ou de recourir à des mots-clés précis pour réduire le temps de recherche par le navigateur. Il est aussi recommandé de fermer les onglets, un fois la recherche aboutie.
- Pour les envois de mails, veillez à compresser la taille des pièces jointes ou optez pour des sites de dépôts temporaires. Sachez également qu’en multipliant par 10 le nombre de destinataires, vous multipliez par 4 votre impact environnemental.
Et n’oubliez pas de ”nettoyer” régulièrement votre boîte mail car le stockage de tous vos courriels consomme de l’énergie. Tout comme le Cloud ne doit pas être considéré comme un espace de stockage infini et immatériel. Plus la quantité de données stockées est conséquente, plus elle engendre une surconsommation d’énergie. - Pour le réunions en distanciel, il faut savoir que les échanges en audio sont beaucoup plus économes qu’en vidéo.
- Sur votre smartphone, préférez toujours la connexion au Wifi plutôt qu’aux données mobiles.
- Et n’oubliez pas d’éteindre votre ordinateur lorsque vous ne l’utilisez plus car si vous le laissez en veille, il consomme de l’électricité.
Déposer un commentaireVoilà quelques recommandations qui viendront compléter vos bonnes résolutions pour une année 2021 moins énergivore !