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Comment lutter contre la surchauffe urbaine ?

rafraichir ville

Environnement

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Comment lutter contre la surchauffe urbaine ?

C’est clair qu’avec le réchauffement climatique, nos villes peuvent se transformer en véritables fournaises durant les épisodes caniculaires. Et le phénomène, semble-t-il, n’ira que croissant au cours des prochaines décennies. Or, comme chacun sait, la climatisation n’est pas la panacée ! Alors, what else ?

À l’usage des acteurs publics et privés, l’ADEME, l'Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Énergie créée en 1991, a récemment publié un guide répertoriant quelques solutions rafraîchissantes à mettre en place pour limiter les effets des vagues de chaleur estivale.

 

Non, la climatisation n’est pas la solution !

On ne peut que déplorer la généralisation de la climatisation pour lutter contre la chaleur, alors que ses effets néfastes sur l’environnement sont démontrés : forte consommation énergétique et émission de gaz à effet de serre des fluides frigorigènes.


Comment rafraîchir nos villes ?

En période caniculaire, les villes connaissent un rafraîchissement nocturne limité à la différence de la campagne. La chaleur est comme piégée, notamment par la concentration urbaine et l’asphalte des rues.
Le guide de l’ADEME évoque trois grandes catégories de solutions : les vertes, les grises et les douces. Lutter contre la surchauffe suppose de combiner plusieurs solutions agissant en synergie.


Les solutions vertes

Elle s’appuient sur la présence de végétal et d’eau (plans d’eau et rivières). Beaucoup d’études prouvent que les parcs sont de véritables îlots de fraîcheur, pour peu qu’ils se composent d’espaces arborés, de prairies, de buissons, sachant qu’un bassin ou un cours d’eau constitue un plus. Les alignements d’arbres ou les arbres isolés contribuent aussi au rafraîchissement urbain par l’ombrage qu’ils procurent, surtout s’il s’agit d’espèces feuillues. Les toitures et façades végétalisées, selon leur conception, peuvent également apporter leurs bienfaits de protection solaire et de réduction des températures.


Les solutions grises

L’une d’elles préconise la forme urbaine bioclimatique qui se caractérise par l’ouverture au ciel et aux vents des villes, ce qui réduit le piégage de la chaleur. Bienfaiteur aussi, l’arrosage des espaces urbains rafraîchit la ville par évaporation, quand l’eau entre en contact avec une surface chaude. En revanche, il génère d’importantes consommations d’eau.
La question des revêtements est largement étudiée. On le sait, l’enrobé est un revêtement à albédo faible (entre 0 et 0,4): toute la journée, il emmagasine l’énergie solaire et la nuit, il continue à dégager de la chaleur. Il existe d’autres types de revêtements qui sont à albédo élevé (ciment, bétons désactivés, tuiles en argile, etc). Leur efficacité est avérée pour lutter contre l’effet d’îlot de chaleur urbain. Par contre, ils peuvent minimiser le ressenti d’une baisse thermique pour le piéton car ils renvoient la chaleur vers l’atmosphère.


Les solutions douces

Elles rassemblent les solutions que chacun peut mettre en place, comme par exemple, réduire le trafic routier et les moteurs thermiques ainsi que limiter l’usage de la climatisation.

En guise de conclusion, aucune solution n’est miraculeuse, il s’agit bien de faire évoluer globalement nos activités et comportements humains pour minimiser le réchauffement climatique.

 

CHIFFFRES–CLÉS
> En 2020, + 2,3 °C en France métropolitaine par rapport à la moyenne 1961-2020.
> D’ici 2050, 2 fois plus de vagues de chaleur sont à prévoir en France.

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