Valorisation
Publié le 21/10/2025
Réparer plutôt que jeter
La transition écologique, c’est maintenant !
Un lave-linge qui reprend du service, un téléviseur qui s’allume à nouveau, des chaussures ressemelées, une doublure de manteau remplacée… La liste est longue d’objets qui pourraient être réparés plutôt que de finir en déchets, de façon prématurée, après avoir occasionné un fort impact environnemental lors de leur production et transport. Pour un avenir durable, optons pour la durabilité des objets.
Organisées par l’association HOP (Halte à l’Obsolescence Programmée) et Make.org Foundation, les Journées Nationales de la Réparation se déroulent du jeudi 16 au dimanche 19 octobre 2025. Partout en France, elles donnent lieu à des ateliers de réparation, des partages de savoir-faire, des portes ouvertes d’entreprises, des expositions, des tables rondes et tout événement valorisant la durabilité. Y sont associés des acteurs de la réparation, qu’ils soient chercheurs, associations et tiers-lieux (ressourceries, recycleries, Repair Café, etc.), entreprises, collectivités locales, citoyens, tous désireux d’agir contre l’obsolescence programmée, la surproduction et la surconsommation.
Opération valorisation de la réparation
En 2024, les Journées Nationales de la Réparation ont rassemblé plus de 40 000 personnes sur 1 120 événements : preuve que le sujet mobilise.
Néanmoins, alors que 83 % des Français ont une image positive de la réparation, une étude menée par l’Ademe, apporte les conclusions suivantes pour 2024 :
- 41 % des produits abîmés ou en panne ont été remplacés ;
- Seuls 36 % ont été réparés (15 % par un professionnel et 21 % par soi-même).
Quant aux freins identifiés, ils sont :
- Pour 77 % des personnes interrogées, la réparation est rendue difficile par les fabricants, en raison de pièces détachées rares et/ou chères, de manuels de réparation difficiles à trouver, … ;
- Pour 52 % d’entre elles, la réparation pourrait mener à des problèmes de qualité ;
- Pour 43 %, l’offre de réparation est trop peu connue du public.
Fort à propos, l’édition 2025 des Journées Nationales de la Réparation met à l’honneur le métier de réparateur, pilier essentiel sur lequel repose l’avenir de la filière « réparation ». Il importe de revaloriser les savoir-faire manuels et de développer des formations professionnalisantes afin de répondre aux besoins de la transition écologique.
Certaines entreprises du secteur s’y emploient déjà, comme Murfy, réparateur électroménager, créé en 2018, qui compte aujourd’hui près de 250 salariés en France, et qui a mis en place un organisme de formation, la Murfy Académie. Labellisée Qualiopi et inscrite au Répertoire national des certifications professionnelles, elle délivre un certificat professionnel à l’issue de neuf mois de formation à ses nouveaux techniciens de la réparation.
CHIMIREC, acteur de la réparation
Dans une dynamique similaire d’allonger la durée de vie des produits, le Groupe CHIMIREC a développé une filière de valorisation des emballages industriels, plastique et métal, dans sa filiale ECO-LOGISTIQUE Réemploi. Une fois rénovés, ceux-ci sont comme neufs et peuvent être réutilisés dans leur fonctionnalité d’origine.
Cette filière répond parfaitement aux objectifs de la transition écologique :
- elle évite l’impact environnemental de la création d’emballages plastique et métal ;
- elle réduit les volumes de déchets produits ;
- en bonus, pour les clients industriels, une économie financière substantielle en limitant leurs achats d’emballages neufs.
Par ailleurs, le Groupe CHIMIREC étudie actuellement les potentialités de réparation/rénovation de certains déchets collectés dans les garages automobiles (pare-chocs, pare-brise, etc.) pour qu’ils puissent être réutilisés.
Face aux enjeux écologiques, il est temps de cultiver la culture de la réparation, d’en faire une démarche responsable et citoyenne : les Journées Nationales de la Réparation nous en montrent le chemin !
Pour consulter le programme des événements : https://journeesreparation.fr/#programme
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