Environnement
Publié le 24/04/2025
Végétaliser les villes pour mieux vivre
Avec le changement climatique, nous expérimentons des vagues de chaleur et des canicules de plus en plus fréquentes, pouvant atteindre des températures difficiles à vivre, particulièrement dans les villes. La végétalisation de l’espace urbain constitue un moyen efficace pour rafraîchir l’atmosphère, et, plus globalement, pour mieux vivre.
La végétalisation de l’espace urbain
De fait, outre la régulation bénéfique des températures, la végétalisation améliore la qualité de l’air. Il faut savoir qu’un arbre planté en ville piège en moyenne 100 g de particules fines par an, soit l'équivalent des particules fines produites par 5 500 kilomètres-voiture.
Qu’est-ce qu’un îlot de chaleur urbain ?
Saviez-vous qu’à Paris, par exemple, la température moyenne nocturne peut afficher un écart de + 8°C par rapport à la campagne environnante ? C’est typiquement ce qu’on appelle un îlot de chaleur urbain. Quelles en sont les causes ? Parmi les principales, citons :
- la concentration de bâtiments ;
- la présence de matériaux non réfléchissants comme le béton et l’enrobé bitumeux. Ce dernier, exposé au soleil, peut atteindre une température de surface de plus de 60 °C, alors qu’un granit clair ne dépasse généralement pas les 40°C dans les mêmes conditions. Et ces deux matériaux absorbent et stockent la chaleur durant la journée et la libèrent la nuit, ce qui nuit au rafraîchissement des températures nocturnes en ville ;
- les transports motorisés ;
- la climatisation ;
- la pollution atmosphérique ;
- de façon générique, l’intensité des activités humaines…
Espaces verts, toits et façades végétalisés
Remplaçons donc les îlots de chaleur par des îlots de fraîcheur ! Selon l’ADEME, les arbres d’ombrage peuvent faire baisser la température de – 3 °C à – 5°C. Les espaces ombragés sont capables d’absorber 70 % des rayonnements solaires et d’en réfléchir 15 %. Sans oublier que la présence des arbres permet d’humidifier l’air ambiant grâce au phénomène d’évapotranspiration de leurs feuilles. Végétaliser les toitures, les façades, les balcons, les terrasses, renforce encore le rafraîchissement des espaces urbains, pour un plus grand bien-être des résidents.
D’après plusieurs études, une zone urbaine entièrement végétalisée permet de réduire de 15 à 20 % la pollution de l’air.
Des solutions vertes au cœur des villes
Parallèlement à la végétalisation, le choix d’un asphalte clair qui réduit la température de surface, la mise en place et la valorisation de modes de transport durables, sont autant de moyens pour lutter contre la montée en température et améliorer la qualité de l’air ambiant.
Préserver la biodiversité, le Groupe CHIMIREC s’y engage
En tant que gestionnaire de déchets, le Groupe CHIMIREC a le souci constant de préserver l’environnement et donc, de minimiser, autant que faire se peut, l’impact de ses activités sur la nature.
Aussi, lors de chaque nouvelle implantation de site ou d’agrandissement d’une plate-forme existante, son service Qualité Sécurité Environnement prend toutes les dispositions nécessaires à la préservation de l’écosystème environnant.
Pour ce faire, le Groupe CHIMIREC fait appel, le plus souvent, à un bureau d’études spécialisé dans les domaines de la faune, la flore, des habitats et des zones humides, qui préconise les mesures à prendre dans le cadre de ses projets d’aménagement ou de modification.
Notamment, les zones humides font l’objet d’une préservation systématique car elles sont reconnues comme des espaces naturels d’une grande richesse biologique et sont précieuses pour la survie de la faune et de la flore alentour. Les plantations d’arbustes, de haies, de buissons, en limite des sites, sont propices à la vie des insectes, des oiseaux et des petits mammifères.
Des espaces verts sont aménagés, sachant que l’usage des produits phytosanitaires est proscrit et que l’éco-pâturage est privilégié sur les sites du Groupe CHIMIREC !
Déposer un commentaire