Environnement
Publié le 29/04/2021
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L’hydrogène décarboné : le carburant vert de demain ?
La Loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte, en date de 2015, a fixé comme objectif d’atteindre en 2030 un taux de 32 % d’énergies renouvelables dans la consommation finale d’énergie et de 40 % d’énergies renouvelables dans la production d’énergie. L’hydrogène, en version décarbonée, pourrait contribuer à y parvenir.
D’où vient l’hydrogène et à quoi sert-il ?
Rappelons que si l’hydrogène suscite tant d’intérêt pour la préservation de l’environnement, c’est que sa combustion n’émet pas de CO2, pas d’oxyde de soufre ni de particules fines.
Mais, à ce jour, 95 % de l’hydrogène proviennent de la transformation d’énergies fossiles (pétrole, gaz naturel et charbon). Et ce mode de production, s’il est la solution la moins coûteuse, présente l’inconvénient d’être polluant.
L’industrie française, particulièrement les secteurs de la métallurgie et de la chimie, utilise actuellement plus de 900 000 tonnes d’hydrogène par an, issu de combustibles fossiles, représentant 7,5 % des émissions de gaz à effet de serre de ses activités.
Comment fabriquer de l’hydrogène décarboné ?
La voie la plus prometteuse s’appuie sur l’électrolyse de la molécule de l’eau en utilisant une électricité peu carbonée fournie par de l’énergie nucléaire, éolienne ou solaire. L’Agence internationale de l’énergie (AIE) estime que l’hydrogène décarboné pourrait contribuer à hauteur de 13 % au mix énergétique global en 2050, soit une production 10 fois supérieure à celle d’aujourd’hui.
Cet hydrogène vert pourrait notamment servir à décarboner les unités industrielles concernées, les transports collectifs et les véhicules individuels, sachant que l’autonomie d’un véhicule à hydrogène est supérieure à celui d’un véhicule électrique classique à batterie.
Quels freins et quels défis à relever ?
Ils restent nombreux !
- Le coût de production de l’hydrogène par électrolyse de l’eau reste deux à trois fois supérieur aux autres modes de production utilisés jusqu’alors.
- La constitution d’un réseau de distribution de stations d’approvisionnement à grande échelle.
- Le développement d’une flotte de véhicules fonctionnant à l’hydrogène, qui remplacerait le moteur thermique.
Le Groupe CHIMIREC, acteur de la transition énergétique
En mettant la priorité sur la valorisation énergétique des déchets qui lui sont confiés, CHIMIREC s’inscrit dans la démarche vertueuse du développement durable et de la transition écologique.
Soucieux de réduire son empreinte carbone liée à ses activités, le Groupe a décidé d’investir dans un premier camion GNV pour sa filiale CHIMIREC Socodeli Beaucaire. Un choix qui sera réaffirmé dans le cadre du renouvellement de sa flotte de véhicules pour l’ensemble du Groupe.