Valorisation
Publié le 20/10/2023
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La gestion des effluents industriels : une affaire de spécialistes !
Générés par les activités industrielles, les effluents sont de natures multiples et, bien souvent, de composition complexe. Dans tous les cas, ils constituent un potentiel danger pour le milieu environnemental et la santé publique. C’est pourquoi, leur traitement est soumis à une stricte réglementation et fait appel à des compétences et des procédés spécifiques.
L’agroalimentaire, la chimie et la pétrochimie, la métallurgie, la production pharmaceutique et cosmétique, ainsi que les industries minière, aéronautique, automobile et ferroviaire : tous ces secteurs génèrent des rejets liquides polluants au cours de leurs procédés de fonctionnement et de fabrication.
Il peut s’agir d’eaux usées, d’huiles, d’hydrocarbures, de polluants organiques, de métaux, d’acides minéraux, etc., présentant un niveau de toxicité plus ou moins élevé.
Chaque type d’effluents nécessite donc une analyse précise qui permettra d’identifier la nature de ses composants. Celle-ci déterminera la solution de traitement adéquate pour une dépollution optimale et une éventuelle valorisation.
Il existe différentes technologies, plus ou moins complémentaires, conçues pour la dépollution des effluents industriels, comme :
- les procédés physico-chimiques ;
- l’évapo-concentration ;
- la centrifugation.
Les solutions CHIMIREC
En tant que spécialiste de la gestion des déchets dangereux depuis 65 ans, le Groupe CHIMIREC met son expertise au service du traitement des effluents industriels, notamment au sein de ses filiales Aretzia, en Loire-Atlantique (44), et CHIMIREC Malo, dans le Vaucluse (84).
ARETZIA gère la dépollution et la valorisation d’effluents industriels et de déchets hydrocarburés en provenance des industriels et collecteurs des régions Bretagne et Pays de la Loire. Après analyse de l’effluent, par le laboratoire implanté sur le site, les prétraitements permettent d’écarter les macrodéchets et les sables, et de séparer les phases par décantation.
Le traitement comporte trois phases :
- La phase primaire est le traitement physico-chimique suivi d’une séparation solide/liquide. Il en résulte une eau limpide sans métaux ni hydrocarbures.
- La phase secondaire a lieu en bassin biologique où les bactéries détruisent le résiduel de pollution présent dans l’eau. Des aérateurs brassent mécaniquement cette piscine, apportant l’oxygène qu’il faut aux bactéries.
- La phase tertiaire procède au filtrage des eaux sur filtre à sable puis sur charbon actif pour éliminer les micropolluants et les substances non biodégradables. Les résidus sont exploités pour la fabrication de combustible de substitution énergétique (CSE), utilisé par les cimenteries dans le cadre de la transition énergétique.
En chiffres*
- 93 % : taux de valorisation sur le site.
- 12 800 m3 d’eaux rejetées dans la Loire, après traitements conformes aux réglementations.
- 1 900 m3 d’eaux traitées réutilisées (préparation de solutions de floculants, lavage/rinçage des camions et des sols…).
- 790 tonnes de résidus hydrocarburés orientés vers une valorisation énergétique des hydrocarbures.
CHIMIREC MALO, spécialiste du nettoyage industriel et de l’assainissement depuis 1974, collecte et traite notamment :
- les résidus de séparateurs à hydrocarbures et débourbeurs ;
- les mélanges boues-eaux-hydrocarbures issus d'établissements industriels ;
- les eaux souillées d’hydrocarbures ;
- les boues de décarbonation ;
- les effluents chargés.
Le site dispose des équipements requis pour procéder à un traitement physico-chimique, floculation, coagulation et clarification ainsi qu’une centrifugation.
En chiffres
- 80 % : taux de valorisation.
- Capacité de traitement : 14 000 tonnes par an.
LA CHIMICAPT®BOX : l’innovation dans le traitement des effluents
De faible encombrement, cette unité de traitement mobile est installée sur le site producteur d’effluents industriels. Équipée de cartouches METALICAPT®, la CHIMICAPT®BOX assure une dépollution des effluents conforme aux réglementations en vigueur. De plus, grâce à la capture sélective des micropolluants (des ions comme le plomb, le chrome, le nickel, les cyanures…), elle permet le recyclage ou la valorisation de certains métaux récupérés à l’issue de la filtration. Autre atout environnemental, les fibres contenues dans les cartouches METALICAPT® sont régénérables plus d’une centaine de fois. Il suffit de les rincer avec des acides ou des bases.
* Source : Rapport Environnement Groupe CHIMIREC 2023.