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Recyclage des pare-brise et des vitres : une filière en pleine mutation

Recyclage des pare-brise et des vitres : une filière en pleine mutation

Actus de l'auto

Recyclage des pare-brise et des vitres : une filière en pleine mutation

Chaque année, des millions de pare-brise et de vitres sont remplacés ou extraits en Europe, et représentent un volume de déchets trop longtemps négligé. Contrairement au verre des bouteilles, celui des vitrages automobiles ne peut pas être simplement fondu et réemployé. On vous explique pourquoi. 

 

Le verre, un matériau plus complexe qu’il n’y paraît

Un pare-brise n’est pas un simple panneau de verre : il est constitué de deux feuilles de verre collées par une couche de PVB (polyvinyl butyral), un polymère thermoplastique de synthèse souple, qui empêche la dispersion d’éclats lors d’un impact (et ça, c’est bien !). Si ce composant est indispensable à notre sécurité, il rend le recyclage du verre nettement plus difficile

Les vitres latérales et arrières quant à elles, sont généralement en verre trempé, qui se désintègre en petits fragments non coupants, mais qui restent ardus à valoriser.

 

Le processus de recyclage des déchets de verre

Plusieurs étapes permettent de transformer ces déchets en matières premières réutilisables :

  1. Tri, collecte et logistique : les vitrages sont extraits des véhicules et collectés (par CHIMIREC par exemple) pour être acheminés vers des usines de traitement. Les collectes s’effectuent auprès des réparateurs spécialisés dans les vitrages automobiles, les centres de véhicules hors d’usage, ou les garagistes qui doivent trier dans des bacs dédiés les déchets de verre. 
  2. Broyage : le verre est fragmenté en petits morceaux pour faciliter la séparation des composants.
  3. Séparation verre / PVB : grâce à des procédés mécaniques (tamisage, friction) ou chimiques (traitements par solvants), la couche plastique est isolée du verre.
  4. Purification : les impuretés (colles, résidus métalliques, teintes) sont éliminées pour garantir une qualité élevée du verre recyclé.

Le saviez-vous ? Le verre peut être recyclé à l'infini sans perte de poids ni de qualité. Pour 1 kg de calcin (débris de verre) on obtient 1 kg de verre pour la refonte. 

 

En quoi sont recyclés les pare-brise et les vitres de nos véhicules ? 

Les composants des pare-brise et des vitres n’auront pas tous le même avenir. 

  • Le verre des vitres et des pare-brise, une fois purifié, pourra intégrer la fabrication de nouvelles vitres automobiles, de vitrages pour le bâtiment, ou encore être transformé en laine de verre pour l’isolation.
  • Le plastique du pare-brise (le fameux PVB) quant à lui, trouvera des débouchés dans la fabrication de films plastiques techniques, de revêtements de sol, ou dans certaines industries chimiques.

 

Une filière d’avenir

Vraie bonne idée, le recyclage des verres de voitures n’est pourtant pas si simple, car le coût des procédés de séparation (verre / PVB) est élevé, la qualité des matières récupérées pas toujours au rendez-vous, et le prix de vente des verres recyclés est quelquefois plus élevé que celui de verre neuf importé.

Pourtant, la collecte et le recyclage des vitrages automobiles pourraient devenir une filière aussi structurée que celle des métaux ou des plastiques. Les bénéfices sont doubles : réduire l’impact environnemental de l’automobile et créer de nouvelles matières premières secondaires, indispensables dans une économie plus verte.

Vous avez envie de participer à l’économie circulaire du verre ? Contactez-nous, chez CHIMIREC nous collectons aussi les déchets de vitrages automobiles.

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