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Décarboner l’industrie française : Quels enjeux ? Quelles solutions ?

Décarboner l’industrie française : Quels enjeux ? Quelles solutions ?

Environnement

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Décarboner l’industrie française : Quels enjeux ? Quelles solutions ?

Si l’enjeu de la décarbonation de l’industrie n’est pas nouveau, cette fois, il est placé au coeur du Plan France Relance mis en place par le gouvernement. Il est clair que dans l’objectif d’une neutralité carbone à l’horizon 2050, la question devient plus qu’à l’ordre du jour. Près de 20 % des émissions de gaz à effet de serre sont issus des activités industrielles. Le Plan Climat 2030 ambitionne une baisse de 35 % de ces émissions.

Afin de financer l’innovation et le déploiement de technologies pour une industrie bas carbone, le gouvernement a annoncé, en février 2022, une enveloppe de 5,6 milliards d’euros pour la décarbonation de l’industrie dans le cadre de France 2030. 4 milliards d’euros seraient destinés à la ”décarbonation profonde des sites industriels très émetteurs”, comme la sidérurgie, la chimie lourde, le ciment ou encore l’aluminium. 1 milliard d’euros serait consacré ”au déploiement de solutions plus matures”, comme la chaleur bas carbone, l’efficacité énergétique.... Et 610 millions sont prévus pour ”l’innovation et la recherche”.

Comment fondre l’acier, broyer du ciment, synthétiser des produits chimiques sans pétrole, ni charbon, ni gaz ?

C’est bien le problème auquel est confrontée l’industrie lourde. Rappelons que l’acier, le ciment et la chimie constituent les bases de quasiment tous les produits de consommation courante : de la voiture au détergent ménager, sans oublier les bâtiments.
Quelles sont les actions à mener ?
Pour décarboner l’activité industrielle, l’Agence de transition écologique (ADEME) identifie trois principaux leviers :

  • l'efficacité énergétique, à savoir l’optimisation des sources énergétiques ;
  • le mix énergétique, en augmentant le recours à l’électricité et en intégrant des énergies renouvelables et de récupération ;
  • l'efficacité matière et le recyclage, en utilisant moins de matière ou plus de matière recyclée.

Comment CHIMIREC contribue à décarboner l’industrie ?

Spécialiste de la gestion des déchets dangeureux depuis soixante ans, le Groupe a été précurseur dans la conception de filières de valorisation. À l’heure de l’économie circulaire, celles-ci sont autant de solutions pour, à la fois, préserver l’environnement des risques de pollution, fournir des matières recyclées, permettre le réemploi, produire des sources d’énergies en remplacement du pétrole.
À partir des déchets dangereux collectés chez ses clients industriels, CHIMIREC produit du combustible de substitution énergétique (CSE) en France et à l’étranger. Ce combustible permet notamment aux cimentiers de réduire leur consommation d’énergies fossiles. Par ailleurs, le Groupe a mis en oeuvre une ligne de fabrication de combustible solide de récupération (CSR) dans sa filiale de Beaucaire.
ECO-LOGISTIQUE Réemploi, autre filiale CHIMIREC, collecte et rénove les emballages industriels pour qu’ils puissent être réutilisés. Lorsque le réemploi est impossible, ECO-LOGISTIQUE Réemploi valorise à 99 % les déchets plastique (10 000 tonnes par an). La matière plastique obtenue sert aux plasturgistes et aux coumponders pour fabriquer des gaines électriques, des canalisations, de la signalétique de chantier, etc.
CHIMIREC assure également la régénération des huiles claires issues de différents secteurs d’activités (mécanique, aéronautique, plasturgie, etc.) et la valorisation des liquides refroidissement usagés, qui, au terme d’un traitement, peuvent être réutilisés dans les secteurs de l’automobile et du bâtiment.

 

Objectif neutralité carbone
L’ADEME a élaboré quatre scénarios possibles  :
> Génération frugale ;
> Coopérations territoriales ;
>Technologies vertes ;
> Pari réparateur.

Chacun de ces scénarios emprunte des voies distinctes et correspond à des choix de société différents pour atteindre la neutralité carbone. Ils partagent néanmoins deux points communs :
> une réduction de – 23 à – 55 % de la demande en énergie ;
> un recours à minimum 70 % d’énergies renouvelables.

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